dimanche 22 janvier 2012

Roma, Italia

Tant qu'à être en Italie, je ne pouvais pas manquer Rome. Mon premier aperçu de la ville fut quelque peu atypique: des rues inondées sous plusieurs dizaines de centimètres d'eau de chaque côté de la voie ferrée, des monuments affichants "Fermer pour nettoyage" ou "Désolé, notre système électrique a pris un bain, revenez plus tard" et des Romains nous accueillant avec des "Merci d'arriver le lendemain des pires inondations de la décennies! Voulez-vous des palmes?". Bref, Rome était mouillée. Même si la plupart des monuments avait réouvert le lendemain, le Colisée est resté fermé trois jours. Et devinez combien de temps j'étais censée passer à Rome? Gagné, trois jours! Je suis du genre têtue par contre, et croyez-moi, je l'ai vu le Colisée! Notez, ce n'est pas comme s'il n'y avait rien d'autre à voir dans la capitale de l'Empire. Surtout quand on est archéologue et qu'on a dû se farcir plus que son lot de cours d'histoire classique. Bref, en ce qui me concerne, presque chaque tas de ruine est fascinant, alors lâchée lousse à Rome pendant trois jours...





Le Colisée, le Mont Palatin, le Forum, une poignée d'Arcs de Triomphe et le Vittoriano, tous groupés sur une superficie ridicule, un condensé de monuments historiques tous empilés les uns sur les autres (non, ils sont vraiment empilés). On trouve aussi, l'un en face de l'autre, la job la plus ennuyeuse de Rome et possiblement la plus dangereuse. A) les plantons de service au Vittoriano, dont le travail consiste à faire le piquet devant une horde de touristes en se tenant sur un joli petit cube rouge et b) l'agent chargé de faire la circulation sur la Piaza Venezia, l'équivalent romain de la Place de l'Étoile (mais avec des Italiens au volant et des piétons qui n'ont pas d'autre choix que de traverser dans le tas). Et lui il n'a même pas droit au cube rouge.


Le Fontaine de Trévi



Le Romains ont également une certaine obsession (ou une obsession certaine) pour les statues et les obélisques...





Rome c'est aussi le Vatican, avec sa poste, sa grosse église, ses hordes de soeurs et de moines qui font du lèche-vitrine (oui, j'ai vu une paire de moines se magasiner une soutane) et, bien sûr, ses gardes suisses!!! J'adore la palette de couleurs. Et après on rit des polices montées!


 En parlant de gardes romains...

Castel Sant'Angelo (j'aurais été un peu plus impressionnée si j'avais su sur le coup qu'il s'agissait en fait du mausolée d'Hadrien. Oups...)




Rome vieux



Rome moderne
(j'adore que la devise officielle soit encore SPQR par contre)







Ce n'est pas fini! Comme il était hors de question que je vienne jusqu'à Rome sans voir le Colisée, je me suis arrangée pour partir de Naples assez tôt, j'ai laissé mes bagages à la consigne de la gare et je suis aller voir l'amphithéatre avant d'attraper mon train de nuit pour Munich. Si c'est pas de la détermination ça...
Le Colisée donc.







 

Oh, et pour conclure, il y a aussi la photo mystère de Rome! Non, ce n'est pas une photo d'un ciel gris. En fait oui, mais le point d'intérêt, c'est les centaines de petits points noirs qui se détachent de ce ciel gris. Pour être honnête, je ne pense pas avoir jamais autant vu d'oiseaux qu'à Rome.

dimanche 15 janvier 2012

Firenze, Italia

Après la splendeur flottante de Venise, une petite excursion du côté de la Renaissance italienne s'imposait. Florence donc.
Anecdote: comme l'Auberge de Jeunesse était pleine (qui a dit que la mi-octobre faisait partie de la saison creuse?), j'ai dû me rabattre sur un petit hotel très de base, à partager une chambre avec une Roumaine. Parle pas français, parle pas anglais. Notre langue de communication: le turc! Et bin quin...!




Santa Maria del Fiore (le gros machin avec le campanile, aussi appelé cathédrale, également connu sous le nom de Duomo) et le baptistère (le truc hexagonal, qui est en fait beaucoup plus vieux que le reste de l'ensemble). Honnêtement, je ne pensais pas que le marbre venait en autant de couleurs...



Florence, c'est aussi un paquet de statues (et je n'exagère pas du tout, il y en a vraiment partout), dont ce (faux) David de Michel-Ange et cet imposteur. Soit dit en passant, elles ne sont pas toutes super ragoûtantes (essayez de trouver celle du héros grec brandissant la tête coupée d'une Méduse, avec entrailles pendouillantes inclues. Indice: juste à côté du lion qui semble prêt à vous bouffer. Charmant)




Florence, c'est également l'écrin d'un des ponts les plus célèbres d'Europe, que dis-je, du monde (n'exagérons rien...)! Le Ponte Vecchio! Les jolies couleurs, les magasins qui défient la gravité, les deux étages pour séparer la plèbe des aristocrates, et bien sûr, les crocodiles. Si, si, les crocodiles. Les photos ne le montrent pas, mais lors de ma visite, les berges avaient été colonisées par un groupe de crocodiles en plastique. Si quelqu'un avait la gentillesse de me l'expliquer celle-là... 







Florence en général


Santa Maria Novella













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Un peu de modernité


 




Et concluons avec un bon ciel dramatique pour faire bonne mesure.
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