samedi 15 octobre 2011

Budapest, Magyar

Après 14h plutôt inconfortables dans le train (la bière se vend en bouteilles de plastique de 2,5L en Roumanie, et apparemment ils n'ont rien contre boire en public...), je me suis finalement retrouvée à Budapest, ville de laquelle je n'attendais pas grand chose. Grossière erreur. Ils ont beau en avoir bavé un coup avec les impériaux, les Soviétiques et autres sympathiques personnages du coin, la capitale hongroise est au-delà de charmante. Tout a une signification profonde (même ce qui n'a pas de signification), ce qui fait pour des visites très intéressantes. Comme je ne sais pas par où commencer, je vais juste vous dumper un paquet de photos. Je suis ouverte aux questions.



L'opéra de Budapest. Absolument magnifique, couvert de statues de l'entrée au toît, et l'un des moins chers d'Europe. La légende dit que certains billets ne sont que 3 euros.

La grosse église (basilique? cathédrale? me souviens plus...) du coin. Également du genre joli.

Un truc avec les Hongrois, c'est qu'ils ont une obsession avec l'impératrice Elizabeth (mieux connue pour nous, ô ignorants, sous le nom de Sissi). Après son accession au trône, elle se serait prise d'affection pour cette gang et aurait passé beaucoup de son temps en Hongrie. Cet édifice, avec les discrètes baies vitrées donnant sur le Danube, aurait accueuilli l'un de ses bals.


 Un autre truc sympa avec Budapest, c'est que la ville est construite sur les rives du Danude (qui n'est pas bleu en passant, plutôt vert). Petit cours d'histoire, Budapest est en fait née de la fusion entre Buda et Pest (le PQ n'a donc rien inventé), chacune sur sa rive. La grosse église, le Parlement et ce genre de truc sont du côté de Buda, alors que les Palais (impérial et présidentiel) et les différents ministères ont plutôt tendance à être du côté de Pest. Un joli pont entre les deux (qui avaient tendance à s'effondrer eet faire rager tout le monde puisqu'il n'y en avait qu'un seul) et hop, le tour est joué!







En parlant de Buda (les trois photos en haut sont de Buda), on y trouve le parlement hongrois. Un machin énorme (le deuxième ou troisième plus gros en Europe), tout en architecture gothique et toîts rouges. Impressionant.
Toujours à Buda, mais plus loin du fleuve, se trouve un grand parc public, complet avec demeures impériales et Monument des Héros (ci-haut). Parfait pour une petite promenade (mais seulement si on ne se laisse pas prendre par les pancartes un tantinet compliquées (ci-bas).



Pest maitenant. Bien que faisant officiellement partie de la même ville, l'autre rive est d'un charactère différent, particulièrement en haut de la colline. La ville en temps que telle s'étend derrière le fleuve, avec les quartiers résidentiels ayant envahis les collines de Pest, mais c'est le district impérial qui vaut le détour. Mis à part l'ancien Ministère de la Défense, encore décoré par les impacts de balle que les Soviétiques n'ont finalement pas eu le temps et l'argent de réparé, tout est dans un état presque parfait (si on n'y regarde pas de trop près, parce que là on réalise que le Palais, entre autres, est pratiquement un gros trompe-l'oeil).








Un autre truc sympathique avec Budapest, ce sont les statues. En plus de tout un paquet de machins moyennement agréables (comme une belle dette avec plein de zéros que les Hongrois viennent tout juste de commencer à payer), les Soviétiques ont installés durant leur règne une collection complète de statues communistes: travailleurs, soldats, dirigeants, bref, toute une gallerie de personnages que les Hongrois nouvellement libérés ne pouvaient plus voir en peinture. Exit les vieilleries, bonjour le gai et joyeux. Mis à part quelques exceptions à saveur historique ou politique, la plupart des statues représentent désormais de parfaits inconnus. Le grand-père de l'artiste, sa fille déguisée en garçon, la jeune femme dont il est tombé amoureux au premier regard, mais qu'il n'a jamais revu, tout est fair game. Même Steve Jobs (si, si, pas des farces, la ville vient d'inaugurer une statue du iMan)

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