vendredi 21 octobre 2011

Mes excuses

Okay, ceci n'est pas un manque de volonté, c'est un manque de connection internet! C'est ridicule, pas moyen de se connecter avec un vitesse suffisamment décente pour mettre des photos.
Désolé...

samedi 15 octobre 2011

Budapest, Magyar

Après 14h plutôt inconfortables dans le train (la bière se vend en bouteilles de plastique de 2,5L en Roumanie, et apparemment ils n'ont rien contre boire en public...), je me suis finalement retrouvée à Budapest, ville de laquelle je n'attendais pas grand chose. Grossière erreur. Ils ont beau en avoir bavé un coup avec les impériaux, les Soviétiques et autres sympathiques personnages du coin, la capitale hongroise est au-delà de charmante. Tout a une signification profonde (même ce qui n'a pas de signification), ce qui fait pour des visites très intéressantes. Comme je ne sais pas par où commencer, je vais juste vous dumper un paquet de photos. Je suis ouverte aux questions.



L'opéra de Budapest. Absolument magnifique, couvert de statues de l'entrée au toît, et l'un des moins chers d'Europe. La légende dit que certains billets ne sont que 3 euros.

La grosse église (basilique? cathédrale? me souviens plus...) du coin. Également du genre joli.

Un truc avec les Hongrois, c'est qu'ils ont une obsession avec l'impératrice Elizabeth (mieux connue pour nous, ô ignorants, sous le nom de Sissi). Après son accession au trône, elle se serait prise d'affection pour cette gang et aurait passé beaucoup de son temps en Hongrie. Cet édifice, avec les discrètes baies vitrées donnant sur le Danube, aurait accueuilli l'un de ses bals.


 Un autre truc sympa avec Budapest, c'est que la ville est construite sur les rives du Danude (qui n'est pas bleu en passant, plutôt vert). Petit cours d'histoire, Budapest est en fait née de la fusion entre Buda et Pest (le PQ n'a donc rien inventé), chacune sur sa rive. La grosse église, le Parlement et ce genre de truc sont du côté de Buda, alors que les Palais (impérial et présidentiel) et les différents ministères ont plutôt tendance à être du côté de Pest. Un joli pont entre les deux (qui avaient tendance à s'effondrer eet faire rager tout le monde puisqu'il n'y en avait qu'un seul) et hop, le tour est joué!







En parlant de Buda (les trois photos en haut sont de Buda), on y trouve le parlement hongrois. Un machin énorme (le deuxième ou troisième plus gros en Europe), tout en architecture gothique et toîts rouges. Impressionant.
Toujours à Buda, mais plus loin du fleuve, se trouve un grand parc public, complet avec demeures impériales et Monument des Héros (ci-haut). Parfait pour une petite promenade (mais seulement si on ne se laisse pas prendre par les pancartes un tantinet compliquées (ci-bas).



Pest maitenant. Bien que faisant officiellement partie de la même ville, l'autre rive est d'un charactère différent, particulièrement en haut de la colline. La ville en temps que telle s'étend derrière le fleuve, avec les quartiers résidentiels ayant envahis les collines de Pest, mais c'est le district impérial qui vaut le détour. Mis à part l'ancien Ministère de la Défense, encore décoré par les impacts de balle que les Soviétiques n'ont finalement pas eu le temps et l'argent de réparé, tout est dans un état presque parfait (si on n'y regarde pas de trop près, parce que là on réalise que le Palais, entre autres, est pratiquement un gros trompe-l'oeil).








Un autre truc sympathique avec Budapest, ce sont les statues. En plus de tout un paquet de machins moyennement agréables (comme une belle dette avec plein de zéros que les Hongrois viennent tout juste de commencer à payer), les Soviétiques ont installés durant leur règne une collection complète de statues communistes: travailleurs, soldats, dirigeants, bref, toute une gallerie de personnages que les Hongrois nouvellement libérés ne pouvaient plus voir en peinture. Exit les vieilleries, bonjour le gai et joyeux. Mis à part quelques exceptions à saveur historique ou politique, la plupart des statues représentent désormais de parfaits inconnus. Le grand-père de l'artiste, sa fille déguisée en garçon, la jeune femme dont il est tombé amoureux au premier regard, mais qu'il n'a jamais revu, tout est fair game. Même Steve Jobs (si, si, pas des farces, la ville vient d'inaugurer une statue du iMan)

mardi 11 octobre 2011

Allons taquiner Dracula

Le truc avec la Transylvanie, c'est que Dracula est constamment évoqué pour attirer le touriste. Du coup, pas moyen de faire 10km sans se retrouver quelque part ayant un lien quelconque avec le célèbre personnage (qui, soit dit en passant, n'avait rien à voir avec les chauve-souris humaines, mais était plutôt un sympathique comte local qui avait la charmante habitude d'empaler ceux qui ne lui revenaient pas).

Sighisoara - lieu de naissance présumé de Vlad Tepes (notre empaleur)
C'est mignon, c'est gros comme rien, et ça remonte au 15e siècle, maisons et rues en pavés compris. Et Tour de l'horloge. J'avais une fixation sur la Tour de l'horloge...













Parlant de l'horloge, la voilà! Le toit est en tuiles colorées, et ya des petits personnages cachés près de l'horloge elle-même, qui se font aller aux heures. Vous trouvez que ça fait tueur sanguinaire vous?


Bran - le château de Vlad Tepes
Bon, quand on dit château de Vlad Tepes, on veut dire qu'il y a passé une semaine en temps de prisonnier, vers la fin du 15e siècle. Sinon, c'était le refuge de la royauté durant une des guerres du 20e siècle (me souviens plus laquelle...), et ceux-là avaient soin de s'occuper de leur creature comfort. En d'autres mots, c'est mignon comme tout!
Vous voyez l'Empaleur changer les fleurs vous?


 

Braşov, Transilvania, Romania

Après un court saut à Bucarest, petit voyage en train jusqu'en Transylvanie! J'allais quand même pas me trainer jusqu'en Roumanie sans aller faire coucou à Dracula! Étonnament, pas question de décor glauque, de maisons sombres et piteuses et d'habitants ayant toujours une fouche ou un pieu à la main, avec le collier d'ail réglementaire. En fait, la Transylvanie c'est joli comme tout, avec de vieilles maisons toutes sortes de couleurs et des chariots tirés par des chevaux parcourant la campagne, où les mottes de foin parsèment les champs.
















La mairie, avec les armoiries municipales, que je trouvais fort sympathiques. Disons que côté poétique, ça bat un bouquet de fleurs dans une croix rouge.

samedi 8 octobre 2011

Bucureşti, Romania

C'est bon, c'est bon, je vais me remettre à donner signe de vie! Maintenant que je ne travaille plus 16h par jour, ça devrait être moins compliqué.
Donc, après 5 mois passés en Turquie, j'ai finalement dû m'échapper, principalement parce que mon visa arrivait à terme (sinon, croyez-moi, j'y serais encore, et de mon plein gré!). Comme la route de l'est est plus ou moins bloquée (on parle de la Syrie, de l'Iran et de l'Iraq ici), j'ai décidé que l'ouest vallait les autres points cardinaux, et il avait l'avantage de me rapprocher de la maison. Direction la Roumanie donc.
Premier arrêt, Bucarest. Pour être honnête, ce n'est pas la plus jolie ville du monde. On sent un désir de grandeur, de quoi en mettre plein la vue aux autres capitales européennes, mais l'entreprise est un peu tombée à court. Reste qu'il y a quand même certains coins charmants.







Idée intéressante, mais un peu over the top: démonter morceau par morceau plusieurs dizaines de maisons typiques de la campagne roumaine et les remonter en plein coeur de Bucarest. Yen a de toutes les sortes, datant généralement des 18e et 19e siècle, et ça fait pour un joli musée en plein air, lui-même arrangé comme un village (avec coqs!)





Jolie petite église qui a survécu jusqu'ici, et en pleine restauration en plus! Ya de l'espoir donc!















Le Bucarest charmant















Jolie, grosse fontaine en plein milieu d'un boulevard. Comprend pas...

Je sais pas ce qui est passé par la tête de l'architecte, mais j'apprécie.
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